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Que veut dire I = I ?
La PreP et la PEP, c’est quoi?
Voici les réponses en vidéo….
Gleisson et Corinne, deux personnes intervenantes communautaires dans le projet Regards croisés du Groupe santé Genève, partagent avec nous quelques réflexions autour de la visibilité.
Iels avaient déjà participé à la campagne du 1er décembre en 2021: “Je suis VIH+ et…”
Gleisson,
étudiantx en sociologie, consultantx en diversité et inclusion de genre, et activiste VIH-SIDA. Intervenantx dans le projet Regards Croisés, iel réalise des campagnes humanitaires sur les réseaux sociaux et écrit divers articles sur le genre et la santé sexuelle.
Pourquoi te rendre visible ?
J’ai décidé de me visibiliser pour donner un visage au VIH et encourager les autres à s’exprimer. Je voulais briser le silence et les tabous qui entourent nos vies !
Qu’est-ce que cette visibilité t’a apportée ?
Cette visibilité m’a apporté du soutien, de la solidarité et m’a permis de me sentir libre d’être moi-même. Je pense qu’elle peut aussi aider d’autres personnes à se sentir moins seules.
Un message à partager?
Le VIH ne définit pas une personne. Informez-vous, soutenez la cause et participez à créer une société sans discrimination.
Corinne,
employée, engagée dans différents projets (intervenante pour Regards croisés , court-métrage « Faire des vagues» de Hannah Klaas, podcast avec David Jackson Perry – directeur et initiateur de Positive Life Festival, participation à plusieurs appels à témoins dans le cadre de travaux d’étudiant-exs et pour une thèse).
Pourquoi te rendre visible ?
Sans réfléchir, je dirais que c’est le besoin de témoigner que cela n’arrive pas qu’aux « autres»… ces «autres» que l’on a catégorisé, au début de l’épidémie, comme « groupe à risques », les quatres H ( les hommes ayant des relations sexuelle avec des hommes, les heroïnomans, les hémophiles et les haïtiens).
Une envie de bousculer les préjugés en racontant mon parcours avec le virus. Me visibiliser, représenter toute une catégorie de personnes souvent oubliées dans l’histoire du vih/SIDA… les femmes !
Qu’est-ce que cette visibilité t’a apportée ?
De belles rencontres, des échanges riches en émotions et la sensation d’être moins seule avec ce virus.
Que ce soit lors de témoignages (Regards croisés ou privé) ou de création (court-métrage, podcast), les échanges avec mes interlocuteur-tricexs m’ont apporté du réconfort, une meilleure compréhension de mon parcours et cela m’a beaucoup aidé dans le processus d’abandonner cette culpabilité qui me colle à la peau!
Cette visibilité m’a également confirmé la nécessité de continuer à informer et à lutter contre les discriminations et préjugés, cela même en 2024!
Un message à partager?
Arrêtez d’avoir peur !!!
Arrêtez d’avoir peur des personnes vivant avec le VIH!
Arrêtez d’avoir peur de vous faire tester!
Parce qu’aujourd’hui, vivre avec le VIH n’est plus une sentence de mort! (pas en Suisse en tous cas).
En 2024, avec un traitement qui fonctionne, les personnes vivant avec le VIH ne transmettent plus le virus et ont une espérance de vie normale! Elles peuvent avoir des enfants, un travail, et ont très peu de risque de développer un SIDA!
Alors oui! Arrêtez d’avoir peur afin de permettre aux personnes vivant avec le virus de ne plus avoir peur d’en parler ouvertement si tel est leur souhait, de ne plus avoir peur de perdre leur emploi, des amis, des amours, ne plus avoir à subir des préjugés, des discriminations et du rejet… Parce que malheureusement, en 2024, c’est encore le cas!
En effet, la science, les traitements on beaucoup évolués depuis 30 ans mais pour beaucoup les peurs sont restées celles des années 80-90 et ça suffit!!!
Aidez-nous à changer ça!
Informez-vous!
N’ayez plus peur !!!!
Lorsque des fluides corporels (sang, sperme, sécrétions vaginales), contenant une grande quantité de VIH pénètrent dans l’organisme.
Rapports sexuels anaux ou vaginaux : en l’absence de protection par préservatif ou PrEP.
Usage de substances : partage de matériel d’injection (seringue ou aiguille).
Grossesse, accouchement ou allaitement : si la personne portant l’enfant n’est pas sous traitement contre le VIH.
Les trithérapies apparaissent en Suisse en 1996, véritable tournant dans la lutte contre la pandémie du VIH.
Depuis, les médicaments sont toujours plus efficaces, moins toxiques, plus faciles à tolérer et plus simples à prendre.
Aujourd’hui, des médicaments injectables sont disponibles.
D’ici à 2030, le Conseil fédéral se fixe pour objectif d’éliminer toute nouvelle transmission de ces agents pathogènes. Le 29 novembre 2023, il a adopté à cette fin le nouveau programme national « Stop au VIH, aux virus des hépatites B et C et aux infections sexuellement transmissibles (NAPS).
Lire l’article complet ici.
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